J’ai l’honneur de siéger à l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe. C’est à ce titre que je suis cette semaine à Strasbourg pour cette session particulière qui marque le 70e Anniversaire de cette institution qui défend la Liberté et la Démocratie. Le Président de la République a pris hier la parole dans l’Hémicycle du Parlement de Strasbourg. Il a rappelé avec des mots forts l’héritage et les missions du Conseil de l’Europe.
« Le Conseil de l’Europe a fait progresser le respect des droits fondamentaux, la démocratie et l’Etat de droit en Europe. Il a permis l’éradication presque totale de la peine de mort sur le continent européen, fait reculer la torture, permis l’adoption de textes sur la protection des enfants, sur la prévention des violences faites aux femmes. Il a donné naissance à la Convention européenne des droits de l’homme, imposant qu’une juridiction soit chargée d’en assurer le respect par les Etats avec force obligatoire de ses arrêts. Il a fait progresser les droits sociaux, garantis par la Charte sociale européenne et rendu notre continent plus démocratique par l’observation des élections, la lutte contre la corruption, la défense de la liberté d’expression »
Le Président a également rappelé l’importance du dialogue au sein du Conseil et de la nécessité de mettre tout le monde autour de la table, dans le dossier de la place de la Russie dans l’institution. « L’Europe se fait dans ses divisions, dans ses traumatismes, mais on oublie trop souvent que la controverse est essentielle, elle est profondément démocratique. La controverse incessante n’est pas un affaiblissement, au contraire, elle est un luxe de la démocratie et de l’Etat de droit ».
C’est dans ce contexte qu’il a évoqué la création d’un Observatoire de l’Enseignement en Europe, dossier essentiel et sur lequel je compte m’investir fortement, à la fois en tant que membre titulaire de l’APCE mais également en tant que commissaire à la Culture et à l’Education au sein de la représentation nationale.