L’inscription dans la constitution de la liberté garantie pour les femmes d’accéder à l’interruption volontaire de grossesse a marqué un moment historique de notre république.
La France par cette inscription devient pionnière. Dans un environnement aussi incertain, où ce droit est remis en question comme aux États-Unis, en Hongrie, en Pologne, il était indispensable de sacraliser ce progrès. Et pour reprendre les propos de Simone de Beauvoir : « Il suffira d’une crise politique, économique et religieuse, pour que les droits des femmes, nos droits, soient remis en question. Votre vie durant, vous devrez demeurer vigilante.”
Avec ce vote, nous nous prémunissons d’un tel risque et d’un tel recul. Le congrès a adopté ce projet constitutionnel : la France devient la première nation à protéger constitutionnellement l’IVG.
Le vendredi 08 mars 2024, Journée Internationale des Droits des Femmes,
j’ai été particulièrement fier et heureux d’avoir assisté a la cérémonie de scellement de la Constitution modifiée par le Congrès et consacrant la Liberté d’accès à l’IVG dans le texte suprême de la République Française.
Le combat pour les droits des femmes se poursuit avec notamment cette mission essentielle, énoncée avec force par le Président de la République Emmanuel Macron : Faire inscrire le droit à l’IVG dans la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.
Citoyennes, citoyens, élues et élus doivent unir leurs forces et leur volonté pour atteindre cet objectif.