Au programme de la session de janvier de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, la préparation du 4e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Europe qui se tiendra sous la Présidence islandaise du Comité des Ministres à Reykjavik, Islande, les 16 et 17 mai 2023.
J’ai eu l’honneur d’être élu hier vice-président du groupe ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) et j’ai également été reconduit à la vice-présidence de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Les défis qui se présentent à nous dans l’espace européen élargi sont nombreux et méritent tout notre engagement.
Mon intervention du 24 janvier à Strasbourg lors des discussions préparatoires au 4ème sommet européen de mai prochain.
« […] Ce renforcement passe bien évidemment par un soutien sans faille à notre phare, la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme. En effet, nous le voyons bien : dès qu’un gouvernement populiste arrive au pouvoir, la première chose qu’il fait est de s’attaquer à l’indépendance de la Justice. Il essaie de la soumettre à la volonté du politique au nom de la souveraineté populaire. Comme si la souveraineté devait s’opposer à l’État de droit. […] »
La France aux côtés de l’Arménie.
Extrait de mon intervention au Conseil de l’Europe sur le dossier du corridor de Latchine :
« Le corridor de Latchine est une ligne de vie pour la population du Haut Karabagh. Cette voie reliant le territoire à l’Arménie permet l’accès et les approvisionnements du Haut-Karabagh.
[…]
En tout état de cause, d’une part, les entraves mises à la circulation sur le corridor entraînent des conséquences humanitaires graves pour la population locale. D’autre part, le corridor ne peut être utilisé pour encourager les départs sans retour de la population arménienne du Haut-Karabagh d’une fait d’une vie devenue impossible dans l’enclave.
[…]
Toute évolution sur le terrain ne peut résulter que d’un dialogue politique entre les deux parties. Mon pays, la France, en tant que membre du groupe de Minsk, reste pleinement engagée en soutien au négociations en cours, à la suite des rencontres de Bruxelles, Prague et Washington.
[…]
Maintenir la coopération, notamment économique, avec l’Azerbaïdjan. L’accord gazier entre ce pays et l’UE est là pour en témoigner. Cependant, tout accord, aussi important soit-il pour les deux parties, ne doit pas nous faire oublier que notre continent est d’abord une communauté d’esprit. Une communauté qui a en partage le respect des droits de l’Homme, des principes démocratiques, des libertés fondamentales et notamment de la liberté d’expression.
Cette liberté doit être garantie à la population azerbaïdjanaise mais également arménienne quel que soit son lieu de résidence. J’appelle donc les pays de notre continent à un engagement fort pour régler ce conflit qui a déjà trop duré.«