Mardi 7 septembre, nous avons adopté, en première lecture, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire dans les Outre–mer. Alors que certains territoires traversent une vague épidémique dramatique, nous légiférons dans l’objectif d’y prolonger l’état d’urgence sanitaire (EUS) jusqu’au 15 novembre 2021 et ainsi de permettre le maintien des dispositifs de protection sanitaire.
« Nous devons faire face à une réalité que nous ne pouvons nier : l’urgence sanitaire dans certaines parties ultramarines de notre territoire national est extrêmement inquiétante. Nous sommes pleinement mobilisés pour apporter toutes les réponses nécessaires et proportionnelles à cette situation exceptionnelle. Et pour cela, ce texte est nécessaire. », a déclaré Christophe CASTANER, Président du Groupe LaREM.
Avec ce texte, nous prorogeons l’EUS jusqu’au 15 novembre inclus sur les territoires de la Guyane, la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, de Saint–Barthélémy, de Saint–Martin et de la Polynésie française. Nous le déclenchons également en Nouvelle–Calédonie jusqu’à cette date. Par ailleurs, nous appliquons jusqu’au 15 novembre 2021 inclus l’EUS sur le territoire de Mayotte et des iles Wallis et Futuna, dans l’hypothèse où il y serait déclaré avant le 15 octobre 2021.
Le régime de l’état d’urgence sanitaire vient renforcer la stratégie sanitaire –passe sanitaire et vaccination – que nous avions fixée avec la loi du 5 août dernier. Il s’appliquera jusqu’au 15 novembre dans le respect de l’échéance établie au niveau national pour le régime de gestion de la crise sanitaire.
« Ces territoires sont particulièrement vulnérables face à l’épidémie. Malgré une mobilisation sans précédent des personnels de santé, la progression de la vaccination y est plus lente qu’ailleurs. La prorogation de l’EUS permet de maintenir un instrument de réponse rapide et réactive face à un virus imprévisible», a déclaré Jean–Pierre PONT, Rapporteur.
A l’issue de cette échéance du 15 novembre prochain, et en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, le Groupe LaREM continuera, comme depuis le début de la crise, à prendre ses responsabilités.