VACCINS : LETTRE AU PREMIER MINISTRE POUR LA MOBILISATION DU RÉSEAU DE SANTÉ DE PROXIMITÉ

Monsieur le Premier ministre,

Je veux tout d’abord vous témoigner mon soutien à l’action que vous menez dans un contexte sanitaire complexe et inédit. Je veux rendre hommage à l’engagement total de l’Etat et de votre gouvernement dans la lutte contre la pandémie. La crise à laquelle nous sommes confrontés réclame l’unité, la solidarité et l’action de chacun d’entre nous. C’est dans cet esprit que je m’adresse à vous aujourd’hui.

La campagne de vaccination se déploie dans notre pays en suivant la stratégie que vous avez défendue devant la représentation nationale. Les français aspirent à ce que cette entreprise soit couronnée de succès et voient, à juste titre, dans la couverture vaccinale de notre pays l’espoir et la perspective d’une sortie de crise.

Face à la Covid-19 et pour répondre au défi de la vaccination, toutes nos forces doivent être mobilisées. C’est la raison pour laquelle en tant qu’élu de la nation mais également en tant que professionnel de santé, il m’apparait indispensable de mobiliser les acteurs de proximité afin d’assurer la réussite de la vaccination.

Face à la saturation des centres de vaccinations et à la difficulté pour certains de nos concitoyens d’accéder au vaccin, le « circuit ville » des médecins de famille, infirmiers libéraux et pharmaciens d’officine etc. doit être dès maintenant très largement intégré au dispositif.

Compte tenu de ces éléments, pouvez-vous me confirmer que le vaccin Astra Zeneca pourra être déployé grâce à ces professionnels au plus près des patients du territoire ? En effet, les conditions de conservation de ce vaccin sont classiques et permettent cette diffusion.

Dans un contexte de tension de l’approvisionnement, le circuit pharmaceutique a prouvé sa capacité à gérer les stocks et à les repartir. Confier ce stock de vaccins « classiques » aux médecins de ville, infirmiers et pharmaciens peut assurer à mon sens une répartition équitable et homogène des doses vaccinales.

Convaincu que nous aspirons tous à sortir de cette crise par le haut, à privilégier l’intérêt général et souhaitant que mes propositions trouvent auprès de vous un écho favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma plus haute considération.

Bertrand BOUYX

Député du Calvados